Tell al-Rawda

De Archéologie au Proche-Orient
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Mission archéologique franco-syrienne de Tell Al-Rawda

Fiche descriptive

Fig. 1 : Photographie aérienne du site de Tell Al-Rawda prise avec un aéromodèle en 2007, vers le sud. Le village moderne occupe une petite partie du tell circulaire au sud-ouest. (cliché : O. Barge). © Mission archéologique franco-syrienne d’Al-Rawda (C. Castel, N. Awad)

Tell Al-Rawda se situe dans la steppe aride de Syrie, en extrême limite théorique de la possibilité d’une agriculture pluviale, à environ 150 km à l’est de la Méditerranée et à une distance comparable de l’Euphrate au nord-est. Le site est établi sur les derniers contreforts septentrionaux des Palmyrénides, en position de piedmont, à environ 80 kilomètres à l’est de Hama et 55 km au nord-est de Salamiyé. Le village est désormais accessible, à partir de l’ouest, au sud de l’axe qui relie Homs à Raqqa, par une petite route bitumée de quelques kilomètres dont l’embranchement se situe à hauteur du village de Sheikh Hilal.









Géocalisation

Coordonnées UTM 37 N : 375 520 : 3 893 980 Latitude : 35°10’53 ’’N Longitude : 37°37’58 ’’E Altitude : 530 m

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Cadre institutionnel

Fig. 3 : Habitat traditionnel en terre dans le village moderne d’al-Rawda ; au premier plan, un jardin irrigué (cliché : C. Castel). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)

La mission franco-syrienne d’Al-Rawda est placée sous la tutelle de la Direction générale des Antiquités et des Musées de Syrie et sous celle de la Direction générale de la Coopération internationale et du Développement, sous-direction de l’archéologie et des sciences sociales, du Ministère des Affaires étrangères et européennes.

Responsables de la mission :

• Directrice pour la partie française : Corinne Castel, Chargée de recherche au CNRS, UMR 5133 Archéorient (CNRS – Université Lyon 2).

• Directeur pour la partie syrienne : Nazir Awad, Directeur du patrimoine et des monuments historiques, Direction générale des Antiquités et des Musées de Syrie.









Historique de la mission

Fig. 4 : Plan topographique du tell d’al-Rawda et localisation des différents secteurs de fouille à l’issue de la mission 2010 (relevé et DAO : A. Emery). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)

Découvert en 1996, lors d’une vaste prospection régionale dirigée par Bernard Geyer (« Mission des marges arides »), le site de Tell Al-Rawda est fouillé depuis 2002 par une équipe pluridisciplinaire franco-syrienne sous la direction conjointe de Corinne Castel (CNRS, Maison de l’Orient et de la Méditerranée, UMR 5133 « Archéorient ; environnements et sociétés de l’Orient ancien », Université Lyon 2, Lyon) et de Nazir Awad (Directeur du Patrimoine et des Monuments historiques de Syrie, Direction Générale des Antiquités et des Musées de Syrie, Damas). Depuis lors, neuf campagnes de fouilles s’y sont déroulées à raison d’une campagne par an, à l’automne.










Enjeux scientifiques, résultats principaux et perspectives

Fig. 2 : Carte géophysique plaquée sur une photographie aérienne du site de Tell al-Rawda prise avec un aéromodèle (cliché : O. Barge ; carte géophysique : S. Gondet). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)

Tell Al-Rawda apparaît comme une ville neuve circulaire et fortifiée, fondée vers 2450 av. J.-C., loin des zones traditionnellement urbanisées. Cette ville de 10,5 ha environ intra muros, près de 16 ha avec les quatre lignes de fortification qui l’entourent, est densément peuplée. Le bâti monumental et ordinaire s’organise autour d’une voirie radiale et concentrique et révèle l’existence d’un plan d’urbanisme préconçu. Tell Al-Rawda fut abandonné, sans destruction violente, vers 2200 av. J.-C.

Elle s’inscrit dans une série de villes de même type, dont on a découvert la structure géométrique récemment, notamment grâce aux prospections géophysiques qui y ont été réalisées. Dans l’état actuel des connaissances, nous savons qu’elles naissent à la fin du IVe millénaire ou au début du IIIe dans le Nord syrien (Tell Chuera), où elles ont été identifiées en grand nombre (cf. Tell Beydar, Tell Mabtuh esh-Sharqi ou Tell Malhat ed-Deru par exemple), tandis qu’on en retrouve à partir de 2450 environ av. J.-C. dans l’ouest de la Syrie centrale (comme à Tell Al-Rawda ou Tell Sha’irat). La découverte de l’existence d’un modèle urbain très particulier et d’un véritable urbanisme dès les débuts de l’urbanisation de la Syrie nous a conduit à monter un programme de recherche spécifique (ANR « Badiyah ») qui réunit les missions de Tell Al-Rawda, Tell Chuera, Tell Sha’irat et Tell Malhat ed-Deru dans le cadre d’une collaboration franco-syro-allemande.






Fig. 5 : Photographie pendant la restauration du Grand Temple d’al-Rawda, Bronze ancien IVB (2008). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)

L’affleurement à la surface du site d’Al-Rawda des vestiges du Bronze ancien IV a permis la fouille en extension, souvent exhaustive, de nombreux vestiges architecturaux : fortifications (tranchée transversale), portes de la ville, complexe religieux, maisons d’habitation. En outre, différentes fouilles stratigraphiques ont été conduites ou sont en cours : au croisement entre une voie radiale et une voie concentrique, au centre de la ville, dans la voie concentrique qui sépare le tissu urbain des fortifications… Le matériel mis au jour traduit l’insertion de l’agglomération dans les grands réseaux d’échanges de l’époque.








Le site est associé à une nécropole dont certaines tombes sont désormais fouillées.

Fig. 7 : Plan schématique de l’ensemble du sanctuaire fouillé dans le secteur 1 (Bronze ancien IVB) (relevé et DAO : Y. Ubelmann, M. Mella et É. Régagnon). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)
Fig. 9 : Photographie prise du haut d’une grue du bétyle volontairement abattu lors de l’abandon de la ville, sanctuaire, secteur 1 (cliché : A. Cuny). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)
Fig. 10 : Dessin de la statuette en gypse RW1.1462.1 découverte dans le sanctuaire (dessin : A. Cuny). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)
Fig. 6 : Photographie aérienne prise avec un aéromodèle du sanctuaire (secteur 1) à la fin des fouilles, en octobre 2008 (cliché : O Barge). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)

Les études conduites parallèlement aux fouilles à l’échelle microrégionale (100 km2 centrés autour du site) révèlent une occupation dense du territoire au Bronze ancien IV et une diversité des modes d’occupation des sols en zone steppique à cette époque (une vingtaine de sites d’habitat hiérarchisés aux fonctions complémentaires qui semblent avoir fonctionné en réseau avec Al-Rawda, enclos, kites, tombes de nomades/nécropoles de tombes en puits associées aux sites probablement occupés à l’année…). Une nouvelle zone (microrégion 2) de 100 km2 environ, au sud et à l’est de la précédente, fait l’objet d’une nouvelle étude depuis 2009. Elle se situe à cheval sur le « Très Long Mur », découvert par la « mission des Marges arides ». Ce mur, distant d’Al-Rawda d’une dizaine de kilomètres à l’est, s’étend sur 220 km de long et peut être considéré comme une limite territoriale. Il est vraisemblable qu’il existe un lien entre le mur et la ville d’Al-Rawda qui se situe elle-même en limite d’implantation des sédentaires dans la steppe au Bronze ancien IV.

Fig. 18 : Carte archéologique de la microrégion d’al-Rawda (cartographie : O. Barge). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)
Fig. 19 : Relevé archéologique en microrégion (cliché : C. Calastrenc). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)



Fig. 11 : Perle fusiforme en cornaline RW1. 1037.13 originaire de la vallée de l’Indus découverte dans le dépôt d’offrande mis au jour dans le sanctuaire (cliché : L. Dugué). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)

La fondation de Tell Al-Rawda en zone aride a conduit à la réalisation d’importants travaux de mise en valeur du milieu (aménagements hydrauliques de différentes natures). Son économie s’appuie sur une exploitation optimale de l’environnement et une diversité des modes de production : pastoralisme, agriculture diversifiée, sèche et irriguée, échanges et commerce.

Le programme de recherche actuel vise notamment à mieux saisir les raisons d’être de la fondation de la ville neuve d’Al-Rawda en zone aride et la nature de l’occupation antérieure ; les liens éventuels de la ville avec la construction du « Très long mur » et le rôle qu’ont pu jouer les populations pastorales/semi-nomades et certains réseaux d’échanges dans l’émergence et le développement de la ville ; l’insertion de l’agglomération dans son territoire, son aire d’influence dans la région et ses liens chronologiques et culturels avec les autres villes circulaires fortifiées de la Syrie ; les relations hommes/milieu, si décisives en contexte aride, et leur rôle éventuel dans l’abandon de la ville.






Fig. 8 : Hypothèse de reconstitution du sanctuaire dans la ville (Y. Ubelmann). © Mission archéologique franco-syrienne d’al-Rawda (C. Castel, N. Awad)

Au plan historique, cette recherche est essentielle pour mieux comprendre les étapes du processus de l’urbanisation de la Syrie et l’inscription de Tell Al-Rawda dans le cadre des rivalités qui opposaient les royaumes d’Ebla et de Mari et de l’expansion des Amorrites en zone steppique.

En outre, à la demande des autorités syriennes, nous souhaitons poursuivre un programme muséologique entamé en 2010. Il s’agit de présenter au grand public, dans le vaste espace mis à notre disposition par le Musée National de Hama, un certain nombre d’objets et des panneaux permettant de comprendre les enjeux de nos recherches et illustrer les découvertes de la mission. C’est dans cette optique qu’une maquette de l’ensemble du sanctuaire fouillé au nord-est du site a été réalisée en 2010 et sera présentée prochainement au public.







Organisation-Soutien financier-Partenaires

La mission d’Al-Rawda s’appuie sur des conventions (2002-2006 puis 2007-2011) passée entre la Direction générale des Antiquités et des Musées de Syrie et la Maison de l’Orient et de la Méditerranée (CNRS – Université Lyon 2).

Les recherches collectives de la mission s’inscrivent dans le cadre de nombreuses collaborations nationales et internationales et bénéficient de cofinancements.

La mission bénéficie ainsi du soutien récurrent :

- du Ministère des Affaires étrangères et européennes français, via la Commission consultative des recherches archéologiques à l’étranger,

- du CNRS (UMR 5133, laboratoire « Archéorient ; environnements et sociétés de l’Orient ancien » ; financement ATIP jeune chercheur en 2002 et 2003),

- de la Direction Générale des Antiquités et des Musées de Syrie.

En outre, la mission a bénéficié à plusieurs reprises d’une aide financière grâce

- aux appels d’offres franco-syriens (CNRS/DGAMS),

- aux actions de coopération de l’Ambassade de France à Damas,

- à l’Ambassade de la République Arabe Syrienne en France qui a, plusieurs fois, accordé aux membres de la mission des visas de courtoisie.

De plus, l’obtention du Premier Prix Clio de la recherche archéologique française à l’étranger remis en 2006 à la directrice française de la mission a constitué pour notre équipe un encouragement important à poursuivre ses travaux.

Enfin, depuis 2010, une partie des recherches de la mission d’Al-Rawda est prise en charge par l’Agence Nationale de la Recherche dans le cadre d’un programme bilatéral franco-allemand ANR/DFG (Deutsche Forschungsgemeinschaft) (ANR-09-FASHS-010-01) Badiyah, « Villes circulaires du IIIe millénaire av. J.-C. dans les marges arides de Syrie : genèse, développement et déclin ». Le programme qui réunit de nombreux membres de la mission d’Al-Rawda est coordonné par Jan-Waalke Meyer, Professeur à l’Université de Francfort et Directeur de la fouille de Tell Chuera et Corinne Castel (CNRS), en partenariat étroit avec Michel Al-Maqdissi, Directeur des Fouilles et recherches archéologiques, Direction générale des Antiquités et des Musées de Syrie, et directeur de la mission archéologique de Tell Sha’irat et Philippe Quenet, Maître de Conférences à l’Université de Strasbourg et codirecteur de la mission archéologique de Tell Malhad Ed-Deru.

Les partenaires

Collaborations nationales :

- Universités de Lyon II, Strasbourg, Lyon I, Paris I, Paris IV, Toulouse Le Mirail ;

- Laboratoires CNRS :

* UMR 5133 « Archéorient ; environnements et sociétés de l’Orient ancien » Lyon ;

* Plate-forme technologique, réseau ISA (Information spatiale et Archéologie) (http://isa.univ-tours.fr) ;

* UMR 6636, « Économies, Sociétés et Environnements Préhistoriques », Aix-en Provence ;

* UMR 7044 « Étude des civilisations de l’Antiquité : de la Préhistoire à Byzance », Strasbourg ;

* UMR 5140, « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes », Montpellier ;

* UMR 5136, « Framespa », équipe 2, espace rural, Toulouse ;

* UMR 7516, Institut de Physique du Globe de Strasbourg ;

* UMR 5138, Centre de datation par le radiocarbone, Lyon ;

* UMR 5138, « Archéométrie et archéologie : origine, datation et technologies des matériaux » ; laboratoire de céramologie, Lyon ;

* UMR 5620 « Laboratoire de Physico-Chimie des Matériaux Luminescents », Villeurbanne ;

* UMR 5125, « Paléoenvironnements et Paléobiosphère », Villeurbanne ;

- Institut Français du Proche-Orient, Damas, Syrie.

Collaborations internationales :

- Direction générale des Antiquités et des musées de Syrie (DGAM),

- Musée National de Hama (Syrie),

- Universités de Damas, Francfort.

Membres de la mission franco-syrienne d’Al-Rawda

Codirecteurs de la mission :

- Corinne Castel, archéologue, CNRS, MOM, Laboratoire « Archéorient ; environnements et sociétés et de l’Orient ancien », Lyon ;

- Nazir Awad, archéologue, Directeur du Patrimoine et des monuments historiques de Syrie, Direction Générale des Antiquités et des Musées, Damas.

Archéologues responsables de programmes ou de chantiers :

- Bérengère Perello (post-doctorante, CDD CNRS ANR « Badiyah »), chantier secteur 6

- Barbara Chiti (doctorante Université de Pise/Paris I), chantier secteur 5

- Obab Dbiyat (diplômé de l’Université de Damas, archéologue), chantier

- Taos Babour (doctorante Université Francfort/Paris IV, CDD CNRS ANR « Badiyah »), céramologie

- Alexandra Cuny (CDD CNRS ANR « Badiyah »), archéologue, dessinatrice

- Astrid Emery (post-doctorante, CDD CNRS ANR « Badiyah »), relevés de terrain, topographie

- Séverine Sanz (CNRS, UMR 5140), programme « Très Long Mur », bases de données informatisées

- Emmanuelle Regagnon (CNRS, UMR 5133 « Archéorient »), prospection microrégionale, SIG

- Philippe Quenet (MCF USD Strasbourg), programme « défenses »

- Corinne Castel (CNRS, UMR 5133 « Archéorient »), urbanisme

- Carine Calastrenc (CNRS, UMR 5136), étude des enclos et du pastoralisme

Spécialistes responsables de programme :

- Olivier Barge (CNRS, UMR 5133 « Archéorient ») et Mohamed Dbiyat (IFPO chercheur associé au GREMMO, CNRS, MOM) : géographie, SIG, télédétection

- Jacques Brochier (CNRS, UMR 6636) : sédimentologie, géoarchéologie, pastoralisme

- Emmanuelle Vila (CNRS, UMR 5133 « Archéorient ») et Moussab al Basso (Direction Générale des Antiquités et des Musées de Syrie) : archéozoologie

- Linda Herveux (post-doctorante, « Archéorient ») : archéobotanique (carpologie et anthracologie)

- Marc Munschy (CNRS, UMR 7516) : prospections géophysiques

- Amélie Pélissier, anthropologie physique et archéologie funéraire

- Éric Coqueugniot (CNRS, UMR 5133 « Archéorient ») : outillage en silex

- Guillaume Gernez (MCF Université de Paris I) : objets en bronze

- Valérie Matoïan (CNRS, UMR 5133 « Archéorient ») : matières vitreuses

- Abel Prieur (CNRS, UMR 5125) : malacologie

- Bernard Champagnon et Gérard Panczer (CNRS, UMR 5620) : géologie

- Pascal Rieth (topographe) et Sylvaine Couteau (topographe INRAP) : topographie

- Yves Ubelmann et Thomas Agostini (architectes DPLG) : reconstitutions architecturales.

- Amalia Catagnoti (Université de Florence, philologie) et Corinne Castel, données historiques.

Chaque mission de terrain est, par ailleurs, l’occasion de former plusieurs étudiants français et syriens.

Doctorats en lien avec les recherches sur le site :

- Thomas Boudier : « La céramique du site d’Al-Rawda dans son contexte régional », Université de Paris IV : thèse soutenue le lundi 26 novembre 2007 ;

- Linda Herveux : « Le phénomène agricole à l’âge du Bronze au Proche-Orient (3000-1200 av. J.-C.) » (sur différents sites dont Al-Rawda) : Université de Paris I : thèse soutenue le 20 décembre 2007.

Actuellement, une doctorante syrienne prépare une thèse en France qui porte sur les sites étudiés dans le cadre de l’ANR « Badiyah » (dont Al-Rawda) :

- Rozan Al-Kontar : « Archéomagnétisme et gravimétrie des villes circulaires du troisième millénaire avant J.-C. dans les marges arides de la Syrie » (Université de Strasbourg, Institut de géophysique du globe)

Bibliographie selective par ordre de parution

2004 : Castel C., Awad N., Barge O., Boudier T., Cuny A., Delattre L., Joannès F., Moulin B. et Sanz S., « Rapport préliminaire sur les activités de la première mission archéologique franco-syrienne dans la micro-région d’al-Rawda (Syrie intérieure) : la campagne de 2002 », Akkadica 125/1, p. 27-77.

2004 : Castel C., « Une ville dans la steppe syrienne à la fin du troisième millénaire », Archéologie ; 20 ans de recherches françaises dans le monde, Paris, ADPF, p. 460-461.

2004 : Herveux L., « Étude archéobotanique préliminaire de Tell al-Rawda, site de la fin du Bronze ancien en Syrie intérieure », Akkadica 125/1, p. 79-91.

2005 : Gondet S. et Castel C., « Prospection géophysique sur le site d’al-Rawda et urbanisme en Syrie du nord au Bronze ancien », Paléorient 30,2, p. 95-112.

2005 : Castel C., Archambault D., Barge O., Boudier T., Courbon P., Cuny A., Gondet S., Herveux L., Isnard F., Martin L., Monchambert J.-Y., Moulin B. et Sanz S., « Rapport préliminaire sur les activités de la mission archéologique franco-syrienne dans la micro-région d’al-Rawda (Shamiyeh) : deuxième et troisième campagnes (2003 et 2004) », Akkadica 126, p. 51-96.

2005 : Moulin B. et Barge O., « Hydrological Modeling and Management of Water Ressources in the Syrian Steppe during the Early Bronze Age, the Case of the Fortified City of Al-Rawda », Actes du colloque Archaeology and Computer, Vienne 3-5 novembre 2004, (publication sur CD, accessible sur le site : www.phoibos.at ou. in : Magistrat der Stadt Wien MA 7 Referat "Kulturelles Erbe" (ed) Stadtarchäologie workshop 09 — archäologie und computer 2004. Vienna)

2005 : Vila E.et El Besso M., « Résultats préliminaires de l’étude de la faune d’al-Rawda (Campagnes 2002 à 2004) », Akkadica 126/2, p. 111-119.

2006 : Castel C., « Al-Rawda, Syrie ; Des urbanistes à la conquête de la steppe » in Le monde de la Bible n°172, juillet-août 2006, p. 40-42.

2007 : « History’s X-ray », National Geographic April 2007, p. 22.

2007 : C. Castel et E. Peltenburg, « Urbanism on the Margins : Third Millennium BC Al-Rawda in the Arid Zone of Syria », Antiquity 81, p. 601-616.

2007 : Castel C., « L’abandon d’Al-Rawda (Syrie) à la fin du troisième millénaire ; premières tentatives d’explication » in C. Marro et C. Kuzuoglu, «  Sociétés humaines et changement climatique à la fin du troisième millénaire : une crise a-t-elle eu lieu en Haute-Mésopotamie ? », Actes du Colloque de Lyon (5-8 décembre 2005) Varia Anatolica vol. XIX, Institut Français d’Etudes Anatoliennes, diffusion de Boccard, Paris, p. 159-178.

2007 : Castel C., « Rauda, ar- », Reallexikon der Assyriologie und Vorderasiatischen Archäologie, vol. 11 fascicule 3-4, Walter de Gruyter, Berlin-New-York, p. 270-271.

2007 : Boudier T., « La poterie d’al-Rawda (Syrie intérieure) dans son contexte régional à la fin du Bronze ancien », Céramique de l’Âge du Bronze en Syrie. II, éd. par Michel al-Maqdissi, Valérie Matoïan et Christophe Nicolle, Beyrouth : IFAPO, Bibliothèque archéologique et historique n° 180 / Institut français d’archéologie du Proche-Orient, Beyrouth, Damas, Amman, p. 23-42.

2007 : Castel C., « Stratégies de subsistance et modes d’occupation de l’espace dans la micro-région d’Al-Rawda au Bronze ancien final (Shamiyeh) », D. Morandi-Bonacossi (éd.), Proceedings of the International Conference held in Udine, 9-11 December 2004, Urban and Natural Landscapes of an Ancient Syrian Capital ; Settlement and Environment at Tell Mishrifeh/Qatna and in Central-western Syria, Udine (Italie), Studi Archeologici su Qatna 1, Udine, Forum Editrice, p. 283-294.

2008 : Barge O. et B. Moulin, « The development of the Syrian steppe during the Early Bronze Age », in H. Kühne, R. M. Czichon, F. J. Kreppner (ed.) Proceedings of the 4th International Congress on the Archaeology of the Ancient Near East, (Berlin, 29th March to April 3rd, 2004), Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, vol. 1 p. 19-28.

2008 : Castel C., « Al-Rawda ; A Town in the Steppe (Central Syria, Early Bronze Age IV) », in H. Kühne, R. M. Czichon, F. J. Kreppner (ed.), Proceedings of the 4th International Congress on the Archaeology of the Ancient Near East, (Berlin, 29th March to April 3rd, 2004), Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, vol. 2 p. 301-312.

2008 : Castel C., D. Archambault, N. Awad, O. Barge, T. Boudier, J. É. Brochier, A. Cuny, S. Gondet, L. Herveux, F. Isnard, L. Martin, P. Quenet, S. Sanz et E. Vila, « Rapport préliminaire sur les activités de la mission archéologique franco-syrienne dans la micro-région d’Al-Rawda (Shamiyeh) : quatrième et cinquième campagnes (2005 et 2006) », Akkadica 129/1, p. 5-54.

2008 : Castel C., « Occupation du sol et exploitation des ressources de la steppe syrienne au Bronze ancien ; Al-Rawda et sa micro-région (IIIe millénaire) », in J. Guilaine (éd.), Cités, villages, campagnes de l’Âge du Bronze, Séminaire du Collège de France, Errance, Paris, p. 47-62.

2010 : Castel C., « The First Temples in antis : The Sanctuary of Tell Al-Rawda in the Context of 3rd millennium Syria », in J. Becker, R. Hempelmann, E. Rehm (eds), Kulturlandschaft Syrien, Zentrum und Peripherie, Festschrift für Jan-Waalke Meyer, AOAT 371, Ugarit Verlag, Munster, p. 123-164.

2010 : F. Braemer, B. Geyer, M. Abdelkarim et C. Castel, "New Lands Conquest and water systems from the 3rd millennium BC to the 1st millennium AD in the western Fertile Crescent (central and southern Syria)", Water History.

Sous presse :

Castel C., « Al-Rawda et le culte des pierres dressées en Syrie à l’âge du Bronze », in T. Steimer-Herbet, Pierres levées et stèles anthropomorphes ; aspects cultuels des 4ème et 3ème millénaires en Arabie et au Levant sud, Actes de la table ronde d’Amman (Jordanie) les 15-16 et 17 juin 2007, Lyon, TMO.


C. Castel, O. Barge, N. Awad et M. Al-Maqdissi (sous la direction de), avec les contributions de M. Al-Maqdissi, D. Archambault, N. Awad, O. Barge, E. Bordreuil, T. Boudier, J.-É. Brochier, O. Callot, C. Castel, A. Catagnoti, B. Champagnon, B. Chiti, E. Coqueugniot, A. Cuny, M. al-Dbiyat, M. El-Besso, G. Gernez, B. Geyer, S. Gondet, D. Helmer, F. Isnard, L. Herveux, L. Martin, V. Matoïan, F. Métral, G. Mouamar, G. Panczer, B. Perello, A. Prieur, P. Quenet, E. Régagnon, M. Rivoal, S. Sanz, M. Traboulsi, Y. Ubelmann, E. Vila, G. Willcox, Des villes neuves aux franges du désert de Syrie à la fin du 3e millénaire : Travaux de la mission archéologique franco-syrienne d’Al-Rawda 2002-2008 ; Travaux de la mission syrienne de Tell Sha’irat 2007-2008 et Tell Es Sour 2009, Travaux de la Maison de l’Orient et ERC/MAEE.

Site web :

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/archeologie_1058/les-carnets-archeologie_5064/orient-ancien_5067/syrie-al-rawda_18413/index.html