Khirbet-Darih

De Archéologie au Proche-Orient
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Mission archéologique franco-jordanienne de Khirbet edh-Dharih

Localisation

fig 3 : vue aérienne du site, vers le sud-est. Cliché : D. Kennedy, 2002

Khirbet edh-Dharih se trouve à 80 km au nord de Pétra et à 8 km au sud du haut lieu de Khirbet at-Tannur dans la région de Tafilah. Aisément accessible depuis la « Route des Rois » dont il n’est distant que de quelques centaines de mètres, le site archéologique (environ 500 m du nord au sud et 200 m d’est en ouest) occupe une série de replats et de pentes moyennes dominant le lit du wadi Laaban d’une cinquantaine de mètres, au sud du wadi al-Hasa (fig. 3).
















Géolocalisation

Cordonnées du site à l’emplacement du temple

30° 54’ 27’’ N

35° 42’ 10’’ E


<googlemap version="0.9" lat="30.9075" lon="35.70278" zoom="11"> 30.9075,35.70278 Khirbet-Darih </googlemap>

Historique de la mission / Organisation, soutiens financiers, partenaires

La mission archéologique franco-jordanienne de Khirbet edh-Dharih, entamée en 1983, avec 14 campagnes jusqu’à l’été 2008, a été dirigée par François Villeneuve, professeur d’archéologie de la Méditerranée et du Proche-Orient hellénistiques et romains à l’Université de Paris I et par Zeidoun al-Muheisen, professeur d’archéologie classique à l’Université du Yarmouk (Irbid, Jordanie). Ce programme de l’UMR 7041 a été conduit par l’équipe APOHR, en liaison avec les équipes d’ArScAn « Monde grec » et LIMC, avec des collaborations extérieures développées : du côté français, la DGCID du Ministère des Affaires Etrangères et l’Ifpo ; du côté jordanien, la Faculté d’archéologie et d’anthropologie de l’Université du Yarmouk principalement, et le Département des Antiquités. La mission a bénéficié d’un important soutien matériel fourni par plusieurs ministères et services publics jordaniens, et à l’occasion par des mécènes privés (CIT Alcatel, Lafarge / Jordan Cement). Elle a impliqué depuis sa création plus d’une cinquantaine de collaborateurs et d’étudiants de différentes nationalités : Français, Jordaniens, Palestiniens, Marocains, Algériens, Omanais, Bahreinis, Polonais, Russes, Suisses et Belges.

Résultats et perspectives

Ce programme a eu pour objectif de traiter dans toutes ses composantes un site nabatéen de taille moyenne (agglomération rurale, mais sanctuaire développé, et halte caravanière importante) :

- fouilles extensives des différents secteurs (temple et autres éléments du sanctuaire) ;

- bâtiments périphériques au sanctuaire : quartier sur la voie d’accès, édifice compact à côté du sanctuaire ;

- maisons rurales et « maison seigneuriale » ;

- huileries ;

- tombes ordinaires et tombeau monumental (cf. Fichier:Ifpo-khibret-dharih-plan-general-(J-Humbert).pdf et fig 3).

Le but était également d’établir une séquence chronologique complète pour ce site dont la période monumentale unique est nabatéenne et nabatéo-romaine, mais qui a connu plusieurs autres phases importantes. L’approche est notamment celle de l’archéologie architecturale classique (des milliers de blocs, dont des centaines sont sculptés, tous fichés dans un mini-SIG élaboré en 2006 qui associe plans de chute en 3D, fichier des blocs, dessins des blocs : thèse de D. Seigneuret, en cours) et de l’iconographie (thèse de M. Janif, aniconisme arabe versus anthropomorphisme et zoomorphisme), mais doublée d’une étude stratigraphique systématique, d’un gros programme céramologique sur les échanges (thèse de C. Durand), d’une étude archéo-environnementale (thèse de C. Bouchaud, en cours) et archéoanthropologique (thèse de N. Delhopital), ainsi que d’opérations généralisées de conservation architecturale, d’anastylose partielle et de mise en valeur touristique. Les recherches ont produit des résultats qui ont valeur de « modèle » provisoire pour les phases de sédentarisation et de développement dans le sud du Proche-Orient non maritime. L’établissement sédentaire, sur des restes d’occupations pré- et protohistoriques (PPNB, Bronze ancien, Fer II) ne commence qu’à l’extrême fin du Ier s. av. J.-C., voire au début du Ier s. apr. J.-C.

fig 4 : vue aérienne du sanctuaire. Cliché : D. Kennedy, 2002
fig 5 : vue aérienne du temple. Cliché : mission archéologique Khirbet edh-Dharih, 2007






Il est pourvu dès le départ d’un sanctuaire dont la création est sans doute la cause de la fixation d’une agglomération rurale. (cf. Fichier:Ifpo-plan-du-temple-de-khirbet-edh-dharih.pdf et fig. 3, 4 et 5)Un saut quantitatif et qualitatif majeur se produit à la fin du Ier s. et surtout à partir du début du IIe s., avec l’apparition d’un vaste sanctuaire très décoré (fig. 9 et 10), à plusieurs parvis, d’une agglomération et d’une nécropole structurées (dans les deux cas : un monument majeur attribuable à la grande famille de la vallée, et des constructions banales et peu différenciées correspondant aux paysans). Ce mouvement n’est pas créé par l’annexion romaine de 106 apr. J.-C., mais il en est accéléré et renforcé. L’essor se poursuit durant tout le IIe siècle (travaux multiples au temple par exemple) et encore au début du IIIe (adjonction de trois salles de banquet à l’entrée sud du sanctuaire).


Fig. 9 : découverte de l’un des bustes de la frise zodiacale (taureau) devant le temple. Cliché : mission archéologique Khirbet edh-Dharih
Fig. 10 : reconstitution de la partie ouest du décor du fronton de la façade du temple. Cliché : mission archéologique Khirbet edh-Dharih



Un repli apparaît dès le courant et surtout la fin du IIIe siècle : disparition de la céramique de luxe nabatéenne, abandon d’une zone de thermes et caravansérail sur les accès au sanctuaire, puis démantèlement des trois salles de banquet susdites. Vers 360 après J.-C., tout est abandonné, pour deux siècles.

L’équipe a longtemps mis cet abandon sur le compte du fort séisme qui détruisit Pétra le 19 mai 363. Cependant les dégâts de ce séisme à Dharih apparaissent maintenant minimes (alors que ceux des séismes, des VIIIe et XVIIIe siècles, sont considérables) et l’hypothèse de travail est plutôt que ce site a été victime de la désacralisation (dispositions de Constance II en 356, sans doute) frappant son centre : le sanctuaire.


La réoccupation, restreinte mais dense, de la période byzantine et omeyyade intervient entre la fin du VIe et le IXe siècles (et non pas jusqu’au VIIIe, comme on l’avait cru jusqu’à ces dernières années ; cette prolongation rejoint les conclusions généralement atteintes récemment dans le Proche-Orient intérieur). Elle est successivement chrétienne, puis musulmane, la découverte de l’islamisation précoce (fin VIIe s.) de ce site rural étant une des surprises : on s’écarte ici d’un modèle courant plus au nord en Jordanie, et en Syrie, où les villages sont en général restés longtemps chrétiens.

Enfin, autre particularité, mais dont on ne sait si elle est exception locale à une règle quasi-générale au Proche-Orient rural ou si elle a valeur de modèle régional : il n’y a aucune réoccupation ayyoubide-mamelouke aux XIIe-XIVe s., mais un très médiocre établissement mamelouk tardif ou ottoman précoce (XVe - XVIe s.).

Les travaux de la période 2003-2008 ont été marqués sur le terrain par la très importante campagne de 2004 (30 participants scientifiques, 50 ouvriers, engins de chantier en nombre), suivie de travaux de relevé et conservation en 2005, d’une prospection géophysique post-fouilles en 2006, et d’une campagne de fouilles finale à l’été 2007. La fouille interne du temple et externe au temple s’est terminée en 2007, avec l’achèvement aussi des gros travaux de consolidation et restauration qui autoriseront la visite de ce bel exemple de temple à ornementation « gréco-romaine » (de connotation très locale) sur une structure typiquement sémitique, dotée d’une plate-forme monumentale de présentation des bétyles (fig. 6 et 8).

Fig. 6 : fouilles et relevés, cella du temple. Cliché : mission archéologique Khirbet edh-Dharih
Fig. 8 : restauration des colonnes du môtab de la cella du temple. Cliché : mission archéologique Khirbet edh-Dharih



La campagne de 2004, concentrée sur le sanctuaire, a notamment permis quatre découvertes majeures :

1 - L’autel sacrificiel (fig. 5), relativement bien conservé, a été découvert à un emplacement inattendu, quoique logique finalement : en position latérale par rapport au temple, mais situé à proximité d’une porte secondaire — d’entrée des animaux — du péribole, porte également fouillée durant cette campagne. Cet autel est un monument de plan carré de 7 coudées égyptiennes de côté, érigé à une distance de 7 coudées également du temple.

2 - Les fouilles conduites dans un des rares secteurs encore non fouillé du parvis principal, son angle sud-est, à la recherche précisément de cet autel qui ne s’y situait pas, ont mis au jour un petit complexe de bains antiques tardifs (probablement omeyyades : C14 en cours sur les charbons du praefurnium), remarquablement conservé, de tradition romaine (suspensura, tubuli de chauffage des murs), mais pourvu d’un système de douche. Ces bains surprennent dans le cadre de la petite agglomération tardo-antique, plutôt pauvre. Il se peut qu’ils soient à attribuer à la petite, mais solennelle refondation islamique.

3 - En effet, sur ce site jusque-là très pauvre en épigraphie, c’est paradoxalement la période omeyyade qui vient de livrer une série d’inscriptions arabes, et toutes islamiques. La plus monumentale, et seule datée, est aussi très ancienne pour une inscription islamique, 697 apr. J.-C. : c’est une grande dédicace, faite par un certain Hishâm ibn Shâbûr, au patronyme donc iranien, que certains indices conduiraient à associer à la famille des Abbassides, très active dans le Sud jordanien avant son accession au califat en 750.

4 - Enfin, le quartier d’accès au sanctuaire, déjà repéré et sondé en 1999 et 2001, a vu son extension confirmée. Il s’agit bien d’un ensemble organisé autour d’une voie sacrée. Il comporte un caravansérail à vaste cour centrale et écuries latérales, et les ruines d’un édifice thermal d’époque romaine, complet en plan. Il s’agit très probablement des bains d’ablution à l’entrée du sanctuaire.

Outre ces résultats de fouille, la prospection géophysique de ce secteur en 2006, confiée à A. Kermorvant (Université de Tours), a révélé de façon complètement inattendue le caractère extrêmement étendu et dense de tout ce quartier.

Durant l’été 2007, d’autres découvertes significatives ont été faites. La mission a sondé l’emplacement, dans l’axe du sanctuaire, d’une grosse masse architecturale qui aurait pu être un autel monumental extra peribolum, mais qui s’est avérée être une zone de métallurgie locale du fer.

Une vaste citerne, parfaitement conservée (fig. 7 et 11), a été mise au jour dans le coin sud-est du parvis principal du sanctuaire et a été partiellement fouillée en 2008. De plan rectangulaire, 7, 60 m sur 5,15 m et intégralement maçonnée en opus quadratum, elle était recouverte d’enduit. La hauteur du sol au plafond est de 6,75 m. Le volume utile est donc de 265 m3. La couverture en dalles de pierres est portée par cinq arcs clavés. Le puisage est assuré par une bouche circulaire dans le sol de la cour, de 54 cm de diamètre : c’est le seul accès, ce qui certes rendait le curage difficile. Ce réservoir appartient à la belle tradition des grandes citernes couvertes et maçonnées nabatéennes ou nabatéo-romaines, dont Humayma ou l’une des demeures d’al-Zantûr à Pétra fournissent d’autres exemples. Vu son volume, il faut penser que son usage dépassait les besoins propres du sanctuaire : elle devait servir à l’ensemble de la localité.

Fig. 7 : entrée dans la citerne monumentale par une étroite bouche d’accès, mission 2007. Cliché : mission archéologique Khirbet edh-Dharih
Fig. 11 : citerne monumentale mise au jour en 2007, vue vers le sud. Cliché : mission archéologique Khirbet edh-Dharih






Fig. 12 : partie nord du temple : souterrains ouest et nord, 2007. Cliché : mission archéologique Khirbet edh-Dharih

La partie nord du temple a révélé quelques éléments intrigants aussi (fig. 12). Du côté ouest, un souterrain couvert grâce à un système d’arcs ne montre qu’un sol de terre : ce n’est qu’un couloir d’accès, probablement par une porte venant de l’ouest et située dans un secteur que nous n’avons pu fouiller, car il est trop dangereux. Ce souterrain ouest conduit à un souterrain nord fermé à l’ouest par une porte, et dont le sol était soigneusement pavé. Dans ce sol étaient ménagés deux petits orifices à feuillure, donc pourvus de couvercles, l’un circulaire l’autre carré, couvrant chacun deux petites cuves monolithes. Leur fonction précise, toute cultuelle qu’elle est dans ce souterrain immédiatement attenant au mur postérieur du temple et tout proche de sa plate-forme à bétyles, nous reste pour l’instant inconnue.






Bibliographie

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Sous presse

Z. AL-MUHEISEN, F. VILLENEUVE, « L’espace sacré à Dharih (Jordanie, monde nabatéen) ».

N. SARTORI, « Le bain tardif de Khirbet edh-Dharih », Actes du Colloque « Balnéorient / Thermes et bains de l’Oultre-Jourdain », Amman, 21-24 mai 2008, M.-F. Boussac ed., sous presse.

C. DURAND, « Les bains nabatéo-romains de Khribet edh-Dharih », Actes du Colloque « Balnéorient / Thermes et bains de l’Oultre-Jourdain », Amman, 21-24 mai 2008, M.-F. Boussac ed., sous presse.

En préparation

F. VILLENEUVE, « Dharih and Tannur : Centre of the Hasa Valley or Halt on the Main road », Proceedings of the Conference Central-Places in Arabia in the Hellenistic and Roman Periods Berlin 3-5/12/2009, S. SCHMID ed., Berlin.

F. VILLENEUVE et P. LINANT de BELLEFONDS, «  The Zodiac reliefs on the frieze of the Nabataean-Roman temple at Dharih (Jordan) in their context », in Proceedings of the 29th International Conference of the ARAM Society for Syro-Mesopotamian Studies : Astrology in the Near East, Oxford, July 8-10, 2010, Aram 24, 2011, en préparation.

Sites web

- http://www.diplomatie.gouv.fr (France-Diplomatie>Actions de la France>Archeologie>les- carnets-archeologie>Orient ancien>Khirbet-edh-Dharih)

- http://www.ifporient.org

- http://www.mae.u-paris10.fr (cliquer sur : Expositions)

- http://web.mae.u-paris10.fr/arscan (cliquer sur Proche-Orient hellénistique et romain / les terrains / Khirbet edh-Dharih.

- http://www.muheisenz.homestead.com/dharih (en anglais)

- http://www.dharih.homestead.com (en arabe)