Umm el Tlel - el Meirah

De Archéologie au Proche-Orient
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Mission archéologique Umm el Tlel - El Meirah (Bassin d’El Kowm – Syrie)

Fiche descriptive

  • Intitulé : Analyse comportementale des Hommes fossiles du Paléolithique en zone semi-désertique
  • Responsables de la mission : Eric Boëda (Professeur de préhistoire, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense) ; Heba Al Sakhel (Conservatrice en chef du Musée de Damas)
  • Organisation-soutien financier-partenaire :

1 - Financements : Ministère des Affaires étrangères France, DGAM, Université de Paris X – Nanterre

2 - Mécénat : Total – E&P Syrie

Géolocalisation

Coordonnées : Umm el Tlel - N 35° 15' 42.00" - E 38° 53’ 49.12" / el Meirah - N 35° 11’ 17.08" - E 38° 54’ 27.55"

<googlemap version="0.9" lat="35.2616666" lon="38.896977" zoom="8"> 35.2616666, 38.896977 Umm el Tlel 35.188077, 38.907652 el Meirah </googlemap>


Les sites d’Um el Tlel et d’el Meirah se situent entre Palmyre et l’Euphrate, dans la cuvette d’El Kowm, à moins de 100 km au nord-est de Palmyre (Fig. A, B).


Fig. A – Localisation du bassin d’El Kowm en Syrie
Fig. B – Localisation des sites d’Umm el Tlel et d’El Meirah dans le bassin d’El Kowm

Plan du site (Fig. C, D)

Fig. D – Umm el Tlel. Plan de la fouille en 2010
Fig. C – Umm el Tlel. Transept nord-sud des différentes occupations identifiées, situées en périphérie de la source, aujourd’hui aménagée en puits










Plan du monument emblématique étudié par la mission (Fig. E, F)

Fig. E – Umm el Tlel. Plan du site vu du dessus avec la figuration de la tranchée des fouilles
Fig. F – Umm el Tlel. Relevé topographique et implantation culturelle




Historique de la mission

Fig. G – Umm el Tlel. Vue de la dune nord, versant sud.jpg

La mission archéologique d’Umm el Tlel a été créée en 1991 (Fig. H, I). Elle s’inscrit dans le prolongement des travaux débutés en 1978 par l’équipe de Jacques Cauvin dans la cuvette d’El Kowm, sur les périodes néolithiques. Devant l’extrême richesse du lieu, il s’agissait d’étudier les périodes paléolithiques anciennes, peu connues dans ces régions. Dans le cadre du programme de recherche « Analyse comportementale des Hommes fossiles du Paléolithique en zone semi désertique », deux chantiers de fouilles ont été successivement ouverts : Umm el Tlel (Fig. G) et El Meirah, tous deux situés dans la cuvette d’El Kowm et toujours en cours d’exploitation. La stratigraphie cumulée des ces deux sites témoigne d’une occupation humaine quasi continue depuis 1,2 million d’années. L’importante densité des couches archéologiques, couplée à la qualité exceptionnelle des vestiges retrouvés, en particulier pour les périodes antérieures à 45 000 ans, leur confère une grande originalité et extrême importance scientifique.

Fig. I – Umm el Tlel. Scène de fouilles dans une tranchée
Fig. H – Maison des fouilles d’El Kowm. Scène de laboratoire





Présentation générale

Fig. J – Chrono-stratigraphie du site d’Umm el Tlel

De nombreux sites sont connus dans la cuvette d’El Kowm. La raison de cette densité dans ce contexte semi-désertique tient à la pérennité de l’eau dont témoignent aujourd’hui encore les nombreux puits en exploitation. Les fouilles ont par ailleurs révélé l’existence de phases lacustres persistant pendant les périodes sèches. La présence permanente de points d’eau explique donc la grande fréquence de l’occupation humaine de la préhistoire à l’époque actuelle.

Cette particularité est également à l’origine de l’exceptionnelle qualité de conservation des vestiges mis au jour. Les dépôts lacustres ont favorisé un recouvrement rapide des vestiges dans des conditions anaérobiques permettant la préservation d’éléments généralement périssables : le bois, les graines, les graminées, le bitume, l’os, le calcaire et, ce qui est plus rare encore, des restes d’organisations spatiales ; les industries en silex constituant toujours les principaux vestiges. La richesse de ces témoignages a permis une grande finesse d’observation, révélant un quotidien plus complexe et subtil que nous ne l’imaginons généralement pour les périodes anciennes du Paléolithique.

Le choix initial du site d’Umm el Tlel a été déterminé par l’existence, dans les ramassages de surface, de la plupart des faciès culturels du Pléistocène et de l’Holocène connus au Proche-Orient. De fait, 20 années de fouilles, 22 mètres de stratigraphie et plus d’une centaine de couches archéologiques ont révélé une séquence culturelle de plus de 800 000 ans, sans hiatus chronologique majeur, de l’Acheuléen au Néolithique. Il s’agit de la séquence la plus complète actuellement connue au Proche-Orient (Fig. J).

La quantité et la qualité de préservation des pièces archéologiques ont permis d’outrepasser la détermination typo-technique des vestiges, pour envisager des problèmes de fonction et de fonctionnement du site dont chaque ensemble archéologique est un élément dynamique. Non plus juxtaposition de données mais recherche d’une cohérence globale, la diversité des faciès culturels rencontrés atteste tout à la fois de phénomènes de symbiose, d’acculturation ou de diffusion. A partir du site, nous considérons le territoire. Un territoire de régions steppiques où l’Homme n’était pas envisagé si tôt.

Le mode de présence de l’Homme dans cette région fluctue entre des occupations répétées sur le long terme et des occupations successives sur un temps court. Outre la différence de rythme, les informations culturelles sont très intéressantes. Ainsi, par exemple, entre 130 000 et 60 000 ans, pendant la période moustérienne, pour laquelle on compte le plus grand nombre de couches archéologiques, plus de dix groupes culturellement distincts peuvent se succéder dont nous ne retrouverons plus jamais de traces. Plus tard, au Paléolithique intermédiaire, entre 40 000 et 35 000 ans, pendant une centaine d’années des groupes culturels vont se suivre, tous en possession d’un paradigme technique nouveau connu par ailleurs à l’échelle du Proche-Orient, mais qu’ils auront chacun adapté différemment. Cette différenciation de leur réponse technique témoigne d’un certain isolement alors même que leur connaissance de l’innovation révèle l’accès à une information extérieure. Ce qui peut paraître comme un paradoxe entre une perméabilité à l’échelle du Proche-Orient et une imperméabilité à l’échelle intra-régionale, conduit à s’interroger sur la gestion du territoire. Comment ces groupes se répartissaient-il dans l’espace pour ne pas se rencontrer ? De quel espace s’agissait-il ?

Les changements climatiques peuvent apporter des éléments de réponse. Le bassin d’El Kowm se situe au carrefour des trois influences climatiques : méditerranéenne (ouest), continentale (nord) et tropicale (sud). De ce fait, les changements climatiques mêmes mineurs sont rapides voire brutaux et bien identifiés dans la séquence sédimentaire, tout particulièrement pour les périodes du Moustérien. Les données paléo-environnementales et les datations ont permis de déterminer les types de climats associés à ces changements. Or, il n’existe pas de couche sédimentaire vierge de vestiges archéologiques. L’Homme a donc été présent dans le Bassin d‘El Kowm par tous les temps. La nature des vestiges d’occupation – lieu de chasse, activité saisonnière spécialisée ou activités quotidiennes multiples, ne varie pas en fonction du climat, pas plus que la fréquence des occupations. En revanche, à chaque changement sédimentaire, donc climatique, correspond un faciès culturel distinct. Et, si plusieurs groupes sont représentés au sein d’une même phase climatique, alors ils appartiennent tous au même faciès culturel, quel que soit le temps qui les sépare.

Ainsi donc, les changements climatiques peuvent avoir été un facteur de mouvement. Ils ne semblent cependant pas avoir conditionné les modes d’appréhension de l’espace, la pérennité de points d’eau ayant vraisemblablement motivé la présence répétée des groupes humains à cet endroit.

Fig. K - Umm el Tlel, Couche V2. Amas de taille isolé
Fig. L – Umm el Tlel, Complexe VI3 secteur 4. Décapage d’une couche archéologique présentant une forte densité des vestiges comprenant de l’os, du silex, des macro-restes végétaux et du bitume

La culture, propre à chaque groupe, est une interface entre ce dernier et son environnement, en conséquence de quoi, il ne peut y avoir de réponse uniforme. Sur ce point, les différents sols d’habitat mis au jour révèlent des informations remarquables.

Il peut s’agir de simples haltes, avec seulement quelques vestiges, comme il peut s’agir de campements sur le long terme avec de très nombreux restes (Fig. K, L). Dans certaines couches, des aménagements en pierre délimitent des aires différenciées. Des traces de combustion sont encore visibles. Et parfois des agencements intentionnels particuliers semblent être chargés d’une fonction de signe. Pour l’essentiel ces agencements appartiennent à des couches archéologiques du Paléolithique moyen, datées entre 80 000 et 40 000 ans, ce qui les rend plus exceptionnels encore.

Ainsi, par exemple, le complexe VI3 comprend huit couches parfaitement individualisées.

Dans ce complexe, la couche VI3b’1 témoigne d’une occupation de courte durée, entre six mois et un an. La forte densité de vestiges, sur une surface estimée de 3000 m², semble indiquée une occupation intensive. Les très nombreux restes de dromadaires retrouvés portent des traces de décharnement et correspondent aux quartiers de viande les plus riches, sans doute ramenés au campement après que les bêtes aient été dépecées sur le lieu de chasse. La spécificité de l’outillage lithique associé confirme cette activité de boucherie. Aussi est-il vraisemblable qu’il s’agisse d’un site spécialisé dans le traitement de la viande pour sa conservation. Situé en bordure d’un lac, le contexte offrait en effet un combustible recherché pour le fumage de la viande : le jonc, alors que de nombreuses traces de combustion ont également été observées (Fig. M, N, O).

Fig. O – Umm el Tlel, complexe VI3. Pointe en silex fichée dans une vertèbre d’âne, datée de 70 000 ans
Fig. M – Umm el Tlel, Complexe VI2a. Sol d’habitat avec traces de combustion
Fig. N – Umm el Tlel, Complexe VI1. Amas de restes osseux avec une mandibule et des fragments de côtes de dromadaire


Fig. P – Umm el Tlel, complexe VI3. Aménagement anthropique intentionnel à proximité de la source

De façon générale, les nombreux sondages réalisés dans le complexe VI3 ont permis d’observer une importante différence de densité des vestiges selon les secteurs. Alors que le secteur Est compte plus de 400 objets au m², c’est quatre fois moins dans le secteur Ouest. La nature même des vestiges est différente, avec de nombreux restes de bitume à l’ouest – boulettes, morceaux de bois et silex bituminés. Mais surtout, c’est dans ce secteur ouest que deux assemblages intentionnels insolites ont été dégagés. La localisation de ces associations dans un même périmètre mais dans des couches archéologiques distinctes appartenant néanmoins à une même culture, laisse penser qu’il s’agissait là d’une zone particulière. Or, nous sommes à proximité de la source principale du site. Et, quelle que soit la couche considérée, c’est à cet emplacement qu’a été mis au jour le plus grand nombre de structures (Fig. P).


Fig. Q – El Meirah. Bifaces acheuléens

Toutes périodes confondues, les industries lithiques constituent cependant l’essentiel des témoins de la présence et de l’activité humaine dans cette région. Les plus anciennes pièces proviennent de la couche acheuléenne du site d’El Meirah, datée entre 1,2 Million d’années et 800 000 ans. Il s’agit des plus vieux bifaces actuellement connus dans cette partie du Proche-Orient, qui permettent de rendre compte de l’évolution particulière du phénomène bifacial dans cette région (Fig. Q).

Ici, en effet, contrairement aux industries à bifaces d’Afrique, les bifaces dominent sans qu’aucune autre catégorie d'outils ne leur soit associée. D’autre part, les styles et les outils recherchés sont différents, ce qui témoigne de l’émergence d’une tradition bifaciale propre au Proche-Orient.



De façon générale, pendant toute la séquence archéologique identifiée, du paléolithique au néolithique, les différents faciès culturels observés correspondent aux faciès connus par ailleurs pour ces époques au Proche-Orient, avec quelques nuances qui témoignent de probables adaptations locales (Fig. R, S, T).

Fig. T – Umm el Tlel, complexe II. Industrie aurignacienne
Fig. R – Umm el Tlel, complexe VI 3. Prédominance des pointes Levallois avec une retouche sur la face inférieure
Fig. S – Umm el Tlel. Industrie du Kébarien géométrique




Ce qui est unique à Umm El Tlel, ce sont les traces de bitume observées sur les outils. La préservation exceptionnelle de cette matière provient des conditions de conservation particulières déjà mentionnées pour ce site. Le bitume retrouvé se présente soit comme un résidu d’empreinte sur les pièces en silex ou en bois, soit sous la forme de petites boulettes de 2 à 5 cm de diamètre (Fig. U, V, W). Des pièces bitumées sont connues dès l’époque moustérienne. Le bitume utilisé provient du Jabal Bicheri au nord-ouest du bassin d’El Kowm. Ces traces, vestiges d’emmanchements, permettent l’analyse techno-fonctionnelle des industries lithiques, permettant une compréhension affinée de l’utilisation de ces pièces qui, ici, jonchent les sols par milliers.

Fig. W – Umm el Tlel, complexe VI4. Boulette de bitume naturelle
Fig. U – Umm el Tlel, complexe VI3 couche 1sc1. Empreinte de bois avec traces de bitume
Ifpo-umm-el-tlel-racloir-portant-traces-de-bitume.jpg


La diversité et la qualité de conservation exceptionnelle des vestiges retrouvés donnent ainsi accès à la vie quotidienne riche et nuancée de populations pour lesquelles, paradoxalement, nous connaissons peu les protagonistes. Rares sont les ossements humains retrouvés. Récemment, un fragment de fémur est venu s’ajouter aux fragments d’occipital et de temporal précédemment mis au jour. De petite aille, ces vestiges n’ont pas permis une identification assurée. Si des découvertes à venir permettaient d’affirmer qu’il s’agit d’Homo neanderthalensis, comme cela a été envisagé, ce serait alors la première preuve de la présence de cet homme au Proche-Orient vers 100 000 ans.

Le site d’Umm el Tlel fait désormais référence pour les périodes moustériennes de tout le Proche-Orient. A l’avenir, la continuation des fouilles devrait permettre de préciser nombre de questions encore en suspens et notamment de compléter la stratigraphie.

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EXPOSITIONS

Sawane. Les industries lithiques du bassin de Palmyre. Conception et réalisation Pascale Binant, Exposition, Musée de Damas, Septembre 2010

PUBLICATIONS GRAND PUBLIC

BOËDA E., MUHESEN S. ET AL SAKHEL H. (2005) – Le mission archéologique d’Umm el Tlel. – le bassin d’El Kowm - In : « la deuxième semaine archéologique : 7 ans de partenariat » Mécénat Total, avril 2005.

RACHEL MULOT 2008 – La naissance du sacré p.44-53, Science et Avenir numéro janvier 2008